1 Juin 2016
Le changement c’est maintenant ? Pour ceux qui me connaissent et qui me suivent, vous savez à quel point je suis attaché à la marque Asics (que ce soit sur route ou en trail). Mais à force d’en entendre parler, de suivre d’autres blogueurs et d’entendre de plus en plus parler du team, j’ai décidé de me lancer et de changer ! De quoi je parle ? De Hoka One One bien sûr ! Et j’ai jeté mon dévolu sur les Clifton 2 dont voici mon retour.
Histoire de bien entrer en matière, les Clifton arrivent pendant mon cycle VMA. Elles n’ont donc pas eu le temps de s’adapter au gaillard que je suis et elles iront directement sur la piste accompagné de quelques footings pour tester un peu à toutes les allures d’entraînements.
Sortie de la boîte
Bien que le poids soit indiqué sur le papier, je ne voulais pas trop y croire avant de les prendre dans mes mains. Et là ? C’est le drame… je suis impressionné par la légèreté du modèle en comparaison de mes Asics Kayano 20 (je passe de 310g à 235g) alors que l’on peut croire à des chaussures lourdes rien qu’en les regardant.
Sortie de la boîte, c’est bien ! Mais j’ai toujours l’habitude d’enfiler mes nouvelles chaussures dans l’appartement histoire de sentir le chaussant. J’ai l’impression d’enfiler des chaussons pour me balader chez moi. Je n’ai pas de problème d’équilibre contrairement à ce que je craignais avec autant d’amortie.
Pour le coup, je commence déjà à vraiment tomber amoureux de ces Hoka One One.
En courant
Mais que serai un test de chaussures sans un test terrain ? Rien du tout ! Aucun intérêt mais ça fait un peu partie de la base de commencer un avis sur ces premières sensations.
Il ne m’aura pas fallu beaucoup de temps pour enchainer les kilomètres avec ces nouvelles chaussures. 115 km en 10 sorties seulement, elles ont compris que je suis quelqu’un de déterminé avec 2 séances de fractionnées par semaine, quelques footing et une course.
Récapitulatif
Après 130 km de course, je pense qu’il est temps pour moi de mettre fin au test et de continuer mes séances la conscience tranquille. Pourquoi la conscience tranquille ? Car après plusieurs années sur Asics et une année à 1200 km avec les Kayano 20, la transition chez Hoka One One est passée comme une lettre à la poste avec les Clifton 2.
De ce test sur piste et sur route, je retiens 3 points positifs : légèreté, dynamisme et une foulée naturelle à laquelle on s’adapte immédiatement.
Mais je relève aussi un point qui sera peut-être négatif à terme. Lequel ? L’usure de la chaussure ! Après 130 km, on voit visuellement que la partie avant de la semelle commence à s’user et laisse présager un nombre de kilomètre bien inférieur de ce que j’ai pu connaître avec Asics. Je vous donne donc rendez-vous dans quelques centaines de kilomètres.
Jerem Runner