Un blog en dents de scie ?

Je ne sais pas si on peut vraiment parler de dents de scie tellement j’ai était absent du blog malgré deux gros élans de motivations en début d’année et quelques mois plus tard. Pourtant, je n’ai posé mes mots, de lignes, d’articles, de tests, de nouvelles me concernant depuis… Alors ici, ce sera un article pour poser des mots, pas toujours facile mais nécessaire à mon sens.

Un début d’année compliqué professionnellement

Pour pouvoir tenir à jour un blog régulièrement, il faut du temps. Tout comme il faut du temps pour maintenir les relations avec les partenariats qui faisait avancer le blog. Mais on ne peut pas rajouter du temps au temps malheureusement. Surtout quand votre travail vous demande toute votre énergie physique et psychologique diminuant à la fois votre temps pour le blog et pour la pratique du sport.

Durant ces semaines, ces mois compliqués en terme de charge de travail, je n’arrivais pas à trouver l’énergie suffisante pour tenir dans le temps. Mon corps me disait systématiquement stop après deux ou trois semaines d’entraînements. Donc qui dit pas de pratique du sport, dit pas de tests à vous proposer ou même de compte rendu sur mes entraînements, etc…

Un gros élan pour se relancer puis rien…

Après ces mois compliqués et l’arrivée du relâchement professionnel à l’approche d’un changement de poste vers un métier que je convoitais, j’étais plus que sur motivé et je vous en ai même parlé dans mon dernier article en avril sur le blog.

Achat de nouvelles chaussures, retour aux bases de la course à pied avec la course sur route, plan d’entrainement avec Fréquence Running, tentative de RP en off sur piste, etc… tellement de chose que j’aurai partagé avec vous. Mais le destin en voulu autrement…

C’est la santé qui a pris le dessus après un enchaînement de séances au top du top. J’étais agréablement surpris par ces enchainement en suivant à la lettre le plan d’entraînement avec Fréquence Running.

Des douleurs ont commencé à apparaître. Mais ces douleurs n’étaient pas à un endroit habituel pour des blessures de coureurs. Je commençais à avoir mal dans le trapèze gauche, l’épaule gauche puis le haut du bras pour finir par une douleur d’irradiation partant de la nuque jusqu’au coude et dans la poitrine. Ces douleurs m’empêchaient de fermer l’œil la nuit, de m’occuper de ma princesse en jouant avec elle.

Ca commence alors avec des décontractants musculaire pour arriver rapidement à une minerve qui me soulage immédiatement et scanner du rachis cervicales pour diagnostiquer une hernie cervicale…

Protocole de santé

J’avais déjà arrêté la course à pied de moi même depuis quelques semaines car j’étais vraiment gêné par la douleur dans l’épaule et le bras. Mais dès que le diagnostic fut posé, ce fut un gros coup d’arrêt.

Autour de moi, j’entendais tout le temps parler d’opération alors que mon médecin (traumatologue du sport) ne m’a évoqué que les infiltrations en étape ultime. Je me pose beaucoup de questions déjà sur l’après par rapport à ma pratique du sport. J’en discute beaucoup avec ma compagne et mon ami Matthieu qui me dit d’aller voir un chiropracteur.

Sur le moment, je suis hésitant, je me contente de mon ostéopathe qui connaît mon corps et du temps de repos à 100% que m’a donné le médecin pour reposer au maximum les cervicales. En effet, passer mes journées complètes devant un ordinateur, ce n’est pas favorable au repos.

L’évolution est plutôt bonne avec le repos puis le début de séances de kiné mais ça stagne vite. L’idée revient vite d’aller voir un chiropracteur en complément du kiné. Donc direction un chiropracteur du sport pour à la fois traiter le problème et objectiver sur l’après.

Le résultat de la première séance est bluffant et il m’annonce qu’en 3 séances ce sera réglé avant de reprendre le sport progressivement. Mais contrairement à mes habitudes, il faudra vraiment réfléchir à un sport porté en complément de la course à pied pour éviter une rechute.

Les semaines se suivent, les séances s’enchaînent et aujourd’hui je ne vais pas dire que je suis rétabli à 100% mais presque. Pourquoi ? Car même si je n’ai plus de douleurs aux cervicales, ce sont aujourd’hui les trapèzes et tout le système nerveux entre ces derniers et la nuque qu’il faut rééduquer, faire reprendre l’effort sans en faire trop, renforcer.

La reprise du sport

Pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous avez dû remarquer que cela fait deux ou trois semaines que j’ai repris une activité physique. D’abord avec de la marche et du renforcement musculaire puis depuis le 1^eraoût avec de la course à pied et de la natation.

Oui, j’ai fait le choix de la natation pour le sport porté car c’est le plus simple pour moi à mettre en place aussi rapidement et le moins couteux. Pourtant, j’ai hésité longtemps avec le cyclisme car j’ai eu ma période cycliste à l’adolescence.

La reprise est loin d’être facile après plusieurs mois sans activités physique. Le souffle est court, les jambes raides, les sensations mauvaises mais l’allure de course est naturellement correct pour une reprise. Merci la mémoire musculaire.

En course à pied, c’est principalement du footing. Je me laisse vraiment le temps de retrouver de bonnes sensations avant d’attaquer la reprise du fractionné. Surtout que le challenge est de taille ! Je serai sur le marathon de Paris le 17 octobre prochain ! Oui, oui, le marathon de Paris où je serai après avoir eu un dossard avec Compex alors que j’étais encore allongé dans mon lit en train de faire passer le temps.

Concernant la natation, je ne pars pas de zéro car c’est un sport qui fait partie de mon métier. Mais c’est un sport auquel je n’ai pas vraiment accordé beaucoup d’attention sauf il y a presque 10 ans. A cette époque, je faisais 3 séances de natation et beaucoup de course à pied. Des séances structurées et encadrées dans un plan de préparation optimal. Alors de suite, j’essaye de ne pas prendre de mauvaises habitudes qui pourraient me lasser et j’essaye de structurer mes séances au fur et à mesure sur les conseils de mon ami Matthieu (les rôles s’inversent après l’avoir beaucoup conseillé en course à pied).

Voilà, je pense que le constat est clair et je n’ai rien à ajouter. Je ne vais d’ailleurs pas faire de promesse comme dans mes dernières apparitions sur le blog. Je vous dis juste à bientôt sur les routes, dans les bassins et sur la toile !

Jerem Runner