2 Septembre 2015
Après plusieurs mois de blessure, j’avais hâte de renouer avec la nature depuis mon dernier trail en décembre 2014 à Moncontour. C’est donc sur la course nature de La Forestière en forêt de Senonches que j’ai jeté mon dévolu après un mois d’entraînement intense pour retrouver mon niveau et me rassurer. COurse qui est également la première manche du Challenge28 de la saison 2015/2016.
Après un réveil matinal, un petit déjeuner correct, c’est direction la forêt de Senonches pour participer à la première course la saison. C’est avec la tête encore un peu dans les nuages, et une fois arrivée sur Senonches, que je me perds et j’ai du mal à trouver ma route pour me rendre sur le lieu de la course. Après quelques tours de ville, je tombe enfin sur un panneau minuscule qui m’indique que la course est à 5800 mètres… Ouf, j’y suis enfin arrivé 45 minutes avant le départ.
Sur place, pendant que je fais la queue pour récupérer mon dossard, je fais l’agréable surprise de retrouver Joël de Chartres Vertical (je n’avais pas trop communiqué sur ma participation, donc je ne savais pas si d’autres membres du club serai présent). Je file ensuite rapidement à la voiture pour me préparer puis pour le rejoindre pour nous faire un petit échauffement important vu le type d’épreuve qui nous attend.
Je retrouve ensuite @Thibault de L’Echorun puis Fabrice avec qui j’ai déjà pu faire des sorties trail ces derniers temps. Nous discutons de nos vacances, entraînements, objectifs, ect... en attendant le départ prévu à 10h15. A 10h15, on nous annonce que le départ est dans 5 minutes. Eta nt plutôt en forme et ayant envie de faire moins de 55 minutes, je me place dans les premiers rangs et nous continuons notre discussion. Malheureusement à force de discuter, nous n’entendons pas le speaker qui donne le départ. Fabrice nous sort un « c’est partie, c’est partie ! », je me retourne et je file droit dans la course.
Il n’y a rien d’exceptionnel sur cette première partie de la course, nous avons le droit à 4 belles lignes droite jusqu’au 4ème kilomètre environ. Je profite donc de cette partie pour partir plutôt vite pour ensuite me caler à mon allure de course. Je sens que mes entraînements de ces dernières semaines payent (facteur très important et qui me motive encore plus).
Nous entrons ensuite dans la partie la plus intéressante de la course, une partie qui fait plus trail que le début, des singles même s’ils sont un peu large et permettent de ne pas se gêner. Je garde au loin un coureur en repère visuel pour motiver un peu plus et je me fais doubler par quelques coureurs avant d’arriver au 6ème kilomètre et le point de ravitaillement où j’attrape en courant un gobelet d’eau (je n’ai pas pris de gourde, la distance est trop courte pour une réel utilité).