8 Décembre 2014
J'ai eu l'occasion les semaines précédente de vous parler du trail de Moncontour et son petit défi. Un enchaînement de 2 trails de courte distance le même week-end, un 12 km le samedi à 16h30 et un 20 km à 10h30 le dimanche. Voici mon récit.
Samedi 6 décembre
06 h 30 : Après une dernière bonne nuit où l'on fait le vide avant une échéance, il est l'heure de se lever. En plus de prendre mon petit déjeuner, c'est l'occasion pour moi vérifier une dernière fois mon sac.
Couverture de survie | Sifflet | Coupe vent |
2 paires de chaussures | 2 paires de chaussettes | Buff |
2 hauts | 2 bas | Sac et gourde |
Le nécessaire pour courir durant le week-end est bien présent dans le sac, j'ai la conscience tranquille et peux donc me projeter dans ma course du soir.
07 h 30 : C'est au pied de mon appartement que j'ai rendez-vous avec un membre de mon club pour rejoindre le reste du groupe à 7 h 45 à notre point de rendez-vous habituel. Nous sommes 10 de Chartres Vertical à nous rendre sur ce rendez-vous bretons du trail en cette fin d'année 2014. 8 d'entre nous sont inscrits sur le petit défi (12 + 20), 1 sur le grand défi (33 + 54) et 1 sur le 33 et 20.
08 h 00 : Top départ de notre convoi de 2 voitures pour quelques heures de routes. Nous profitons tous de se moment en voiture pour discuter de tout et de rien, mais surtout de trail et de la météo du week-end. Nous parlons de nos entraînements, nos préparations, de la planifcation 2015, de nos blessures, ect...
12 h 00 : Nous arrivons tout joyeux en Bretagne sous un nuage menaçant mais pas de pluie. Nous découvrons notre gîte pour 20 personnes alors que nous ne sommes que 9. Le temps de s'allimenter, de se reposer et de se préparer et il est déjà l'heure de partir.
15 h 00 : Top départ du gîte pour nous rendre à Moncontour récupérer nos dossards. Un fléchage pas terrible pour indiquer les parkings et la zone de départ nous fera perdre quelques minutes car nous nous sommes stationné un peu loin (ça nous fera l'échauffement).
Une fois dans la salle pour récupérer les dossards, je cherche mon nom d'abord dans la liste. Je suis le dossard 1601 pour le petit défi. Direction le retrait de dossard où je récupère 2 dossards, on sait jamais que le premier soit trop abimé. Et un magnifique polo bleu marine à l'éffigie du trail de Moncontour et du petit dégi 34 km.
Un petit tour dans la salle où les partenaires sont présent, d'acheter mon cadeau de noël (la frontale H7R.2 de chez Led Lenser) et direction la voiture pour se préparer.
Dossard, frontale, couverture de survie, sifflet, gourde... tout est là pour faire une bonne course. Un 12 km, ça va vite, je prends la décision de courir en corsaire et t-shirt.
16 h 00 : Départ en trotinnant vers la zone de départ afin de m'échauffer. La zone de départ étant sur une piste, je me met dans le moule et je cours dans le même sens que les autres pour m'échauffer.
16 h 20 : C'est le moment de gagner la ligne de départ de la Crapahute. A partir de ce moment, je me concentre uniquement sur ma course. Je me remémore mes erreurs sur mes trails précédents. J'échange 2 - 3 mots avec mon compagnons de route et 5, 4, 3, 2, 1 ....
16 h 30 : L'exitation est à son comble, et c'est le top départ de la Crapahute et de ces 12 km.
Un départ très rapide et roulant car nous faisons 2 km de route où je part à une bonne allure de 4'00''/km pour bien me placer avant d'attaquer vraiment le trail. Le départ est tellement rapide à l'avant que nous sommes très vite étalé.
Le terrain est ensuite très gras (en même temps, le Menestrail est réputé pour ça) et j'enachaîne les petites côtes avec une bonne allure en zigzagant entre quelques participants qui n'ont pas l'habitude de la boue (des routards ??) .
Arrive un premier passage sous une route, avec une petite glissade juste avant dans une descente car je suis arrivé un peu fort. Même avec la corde, je n'ai pas su me retenir. Mais tout va bien et après ce petit tunnel, je relance.
Un peu après le 6ème km, je me fait rattraper par Joël, un V2 du club, avec qui nous ferons la course ensemble en menant l'allure dans le petit groupe que nous sommes pour rattraper ceux qui nous précède.
Le laisse filer Joël une bonne dizaine de mètre dans une petite monté, j'ai eu un petit coup de mou. Une gorgé arrivé en eau, et la machine repart. Je reprends Joël et les autres dans la descente, les double et impose un rythme avant de me remettre en route avec mon compatriote, nous sommes à 10 km, il en reste encore 2.
Pas mal de boue sur cette partie, et magie, nous sommes à 12 km et la course n'est pas finie.
On relance donc avec Joël sur une belle ligne droite propre et nous croisons ceux du 33 km qui viennent de démarer. Une dernière grosse descente avant de passer sous une route et dans l'eau comme promis par l'organisation et nous revoilà sur du bitume les chaussures propre.
Fin du bonheur, nous arrivons dans une marre de boue jusqu'au milieu des mollets avant de revenir sur la piste où nous accélérons avec Joël avant de rentrer dans la salle et franchir la ligne d'arrivé.
Temps officiel : 1h10'59''
Classement provisoire au petit défi : 27ème
17 h 41 : Je me fais un bilan rapide en quelques seconde de ma course avant de me déconnecté et de profiter du moment avec mes camarades déjà arrivés et qui me félicite et on se félicite avec Joël.
Direction le ravitaillement gnéreux avec de la soupe, de la charcuterie, du fromage et du sucré. Du réconfort après l'effort avant d'aller à la voiture pour s'habiller chaudement pour attendre les autres membres du groupe.
19 h 00 : Nous sommes de retour au gîte pour prendre une douche bien chaude. Chacun raconte comment il a vécu sa course. Je me fait un peu charrier car j'ai fait la course avec le V2 du club. Les esprits se posent rapidement après avoir allumé le feu dans la cheminé. Nous avons tous installé nos chaussures au bord du feu pour les sécher un peu pour le lendemain.
Manger aide à la récupération, et bien nous mangeons tous ensemble en reparlant de nos courses. Certains ont quand même quelques traits de fatigue, mais tout va bien.
22 h 00 : La soirée touche à sa fin, nous allons nous coucher les uns après les autres.
Dimanche 7 décembre
07 h 00 : J'ai décidé de mettre mon réveil vers cette heure là, pour pouvoir prendre mon petit déjeuner suffisament tôt pour avoir le temps de le digérer et ne pas avoir le ventre lourd au moment du départ.
Chacun se lève au fur et à mesure, certains ont les jambes lourde de la veille, mais nous avons tous le sourire sur nos lèvres.
Je découvre mes chaussures toujours humide, même si c'est moins que la veille mais je décide de les enfiler aujourd'hui également car mes semelles sont bien sèche par contre.
09 h 00 : Nous voilà tous prêt pour nous rendre sur la zone de départ à Moncontour, l'heure de départ est prévue à 10h15, mais nous voulons profiter un peu de l'organisation. Et chacun à besoin de se concentrer à sa manière.
09 h 45 : Je part en solo m'échauffer légèrement, trotiner, et observer les dossards sur la piste. Qui a fait le 12 la veille ? J'observe l'état de fraîcheur de chacun et discute avec certains de la course de la veille.
09 h 00 : Je me met en place sur la ligne de départ pour, comme la veille, me concentrer sur ma course. Je repense à celle d'hier, à l'état du parcours, à mes jambes... et j'attends le départ. Contrairement à hier, je suis armé de mon petit sac à dos Raidlight Olmo 5l et de deux bidons (eau et eau sucré) pour parcourir ces 22 km. Une stratégie de course ? Ne pas m'arrêter au ravitaillement à mi-parcours, je ne juge pas ça forcément utile pour cette distance.
10 h 15 : C'est l'heure du départ, et comme hier, ça part vite mais peut-être moins que pour le 12 km. Je reste pas mal de temps en groupe. Nous avons beau être sur route en ville, le peloton ne s'allonge pas très vite.
Joël me rejoint après 2 km de course, accélère un peu et je laisse partir, une petite douleur dans le mollet droit me dit de rester sage sur le début de course, la route est encore longue. Le parcours du jours (comme on voit sur le profil est très montant).
J'avance à mon rythme, je me fais dépasser dans les côtes et reprend ma place dans chacunes des descente. Je suis beaucoup plus à l'aise en descente, il va encore falloir bosser les côtes.
Beaucoup de passage en single et en devers, il faut donc être agile et avoir de bon appuies pour affronter le parcours qui est plus que gras aujourd'hui étant donné que ceux qui courent le 53 sont déjà passé par ici ce matin.
Un peu avant la mi-course, j'ai vraiment un coup de moins bien, et j'ai des douleurs dans le mollet droit. Je lève donc un peu le pied dans les montées et essaye d'être le plus souple possible dans les descentes.
11ème km, point de ravitaillement, je reste sur ma stratégie, je ne m'arrête pas. Il est rapide pour ceux que je vois s'arrêter au loin car ils repartent au moment où je passe.
La deuxième moitié du parcours est beaucoup plus roulant avec des descentes beaucoup plus longue. Les singles sont plus technique et je ne sens plus ma douleur dans le mollet. Je garde mon allure, je gère dans les côtes qui sont plus dur que sur la première moitié mais beaucoup plus courte.
Je me fais rattraper par un autre membre de mon club, Pascal, et c'est donc un petit moment du jeu du chat et la souris. Il me sème en côte, je le rattrape et sème en descente de quelques mètres.
A 18 km de course, je le laisse partir un peu plus et je le perds de vue au 20ème kilomètre.
On entre dans une très longue portion en single casse pâte où l'on ne fait que relancer. Le single nous conduit jusque l'arrivée avec le fameux passage de la veille avec encore plus de boue. Je croise à la sortie le coach qui est déjà changé et me prend en photo.
Une demi-tour de piste et direction la ligne d'arrivée. J'entends mon nom annoncé sur la ligne d'arrivée. Un petit plaisir personnel.
Temps officiel : 2h28'02''
Classement général du Petit Défi : 37ème / 116 (3h38'59'')
Classement dans ma catégorie : 16ème / 42
12 h 43 : Et voilà, les 22 km sont terminé (ou plutôt 23,5) mais aussi le petit défi, et je me fais un bilan en 30 sec de l'enchaînement des courses, de ce que je viens de faire, je regarde autour de moi si d'autres de mon club sont là. Je retrouve Joël et Pascal au ravitaillement, ils n'étaient pas si loin de moi, 10 minutes pour Joël et 4 pour Pascal.
Nous partons nous changé, ça fait du bien de mettre des vêtements sec et chaud. Après 2h30 dans le froid, on apprécie tous les petits détails. Et rejoingons la ligne d'arrivée pour voir les autres et rejoindre le coach qui lui est 1er du petit défi et attend pour le podium.
Je vais prendre mon repas que j'avais réservé, ça fait du bien d'avoir un plat chaud dans le ventre.
Ensuite, nous sommes tous repartie au gîte pour nous doucher, manger un dernier morceau avant de reprendre la route vers 15 h 16.
19 h 30 : Me voilà de retour à la maison après ce magnifique week-end breton.
Un bilan du week-end choc ?
Initiation du trail par étapes réussi. J'ai beaucoup aimé cette expérience dans la boue sur le trail de Moncontour. Comme d'habitude, il faut que je travaille encore plus les côtes, j'ai encore un peu de mal même si j'ai beaucoup progressé.
Le repos ayant été suffisant long entre les deux étapes, donc je n'ai pas vraiment eu de problème sur la course de dimanche. J'ai ressenti une fatigue du corps mais sans plus. Je réitérerai bien l'expérience avec un peu d'entraînement sur du plus long.
Sur les chronos, je suis satisfait, j'avais estimé à 2h30 dans les cas pour le 22 km et j'y suis. Le terrain n'était vraiment pas facile. A croire que j'aime les diffucultées, sachant que mon dernier trail était dans le sable...
Les jambes sont bien présente au lendemain de la course, et j'ai hâte d'être à mon prochain trail qui sera lui en partie dans la neige.